Terra-Boléro est un projet musical inédit : né d’une amitié et d’une collaboration artistique entre la jeune cheffe de chœur Alix Dumon-Debaecker et le compositeur Thierry Machuel, il est la transcription du célébrissime Boléro de Ravel, entièrement pour la voix humaine.
Son histoire commence en 2018 : pour fêter son dixième anniversaire, le Chœur de Grenelle commande à Thierry Machuel, l’un des plus grands compositeurs contemporains de musique chorale, une version pour chœur a cappella du Boléro, œuvre géniale et succès mondial de Maurice Ravel, composé 90 ans plus tôt.
Le défi est de taille : 15 voix superposées, 45 chanteurs et solistes dont une voix d'enfant, aucun instrument. Un par un, les chanteurs entrent dans l’arène, de la nuance la plus piano jusqu’au fortissimo final, explosion de son et climax d’une œuvre conçue sur deux simples thèmes, répétés de manière obsessionnelle, durant 17 minutes sans aucune pause.
Après avoir créé l'œuvre en juin 2018 à Paris, le Chœur de Grenelle l'enregistre pour la première fois en la baptisant Terra-Boléro, sur un texte célébrant les âges de la Terre, par le poète Benoît Richter (qui avait déjà collaboré avec Thierry Machuel sur deux transcriptions pour chœur de la suite Ma Mère l’Oye de Ravel).
Terra-Boléro a été enregistré au studio de l'ONDIF en juillet 2021, sous la direction artistique de Lionel Sow (directeur musical du Chœur de Radio France) et avec la participation du Chœur d'enfants de la Maîtrise Notre-Dame de Paris, de l'American School of Modern Music, de l'Institut National de l'Audiovisuel, et de Magic Malik.
Depuis le 20 octobre 2023, il est disponible sur toutes les plateformes de streaming.
Terra-Boléro fait déjà date dans l’histoire de la musique française : du ballet créé par et pour la danseuse Ida Rubinstein en 1928, en passant par les centaines d’enregistrements et de concerts exécutés chaque année par les plus prestigieux orchestres du monde, il vient aujourd’hui toucher l’auditeur par l’instrument le plus primitif et le plus spirituel, dont Wagner disait qu’il était « la seule origine à laquelle notre musique doit son existence » : la voix.